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Slow
Motion : extraits CD 2012
"-Rocka
Rolla le label, est re-actif !"
annonce Jean-Pierre, en ce début 2013.
Et bien sûr, son site fait main,
ressemble à celui d'un heartbreaker for ever.
Ici, il n'a amicalement jamais cessé
de tourner, depuis au moins trois décennies, qu'on se perd et se
retrouve toujours :
avec les Wonky et tous ses incroyables
skeuds publiés, sa disquerie de pure hallu anti-commerçante
où chacun se donnait rendez-vous,
ses radio-émissions nucléaires,
ses festivals de folie furieuse fun entre autres fêtes de real
legend, et j'en pierre à feu, heu... j'en passe.
Le ci-devant Vicomte de Rock Rolla s'avère
un destroy noblissime, un passeur fréquenté dès mes
premières nuits bordelaises dématées.
Sauf que JP, généreux touche-à-tout
R'n'R, activiste de pure passion à la Wolfman' Bangs, était
toujours le dernier à tomber, le dernier
à vouloir encore un trait, une
tournée, "-... Allez, pour la route, juste la face B d'un tout
petit 45 tours".
Il doit d'ailleurs toujours nous enregistrer
ou nous publier, té.
Lorsqu'il est venu au lancement de
"A
Rebrousse-Toi", j'avais comme qui dirait gravé son feeling en
toutes lettres.
Rien trouvé de mieux pour illustrer
notre attachement électrique, que de parler de
la Rocka Rolla.
Cela venait aussi de là. Vivat.
avec Jean-Charles Aldaketa et Jean-Pierre
Penaguin, ci-devant vicomte de Rocka Rolla,
anniversaire BouBou Maldoror (d'après photo SARAH
dB)
Le
Palais Nibo & ses pensionnaires :
Cirque moderne, mené par la compagnie
Les têtes en l'air, team bon esprit qui a le sens de l'art libre
et sarcastique... Elle nous a fait jouer à l'automne 2008,
en clôture de son show . Lo Spider a composé la musique de
leur vidéo, leur Monsieur Loyal tournait avec les TV Killers...
on pourrait dire cirque rock'n'roll aussi.
"Coup
de bordure à Bitterfeld" (long métrage 2011)
Moan (Radio Campus) : d'autres choses
à signaler en ce moment ?
Patrick : avec le Slow Motion Orchestra
qui l'a composée, on est en train de faire la chanson du film de
Yann
Kerninon (essayiste, magicien, performer, etc) et Sébastien
Lecordier, Paris-Zurich-Berlin sur les trace imaginaires de Dada (chez
Atopic production).
Lys : ... et je fais la musique du film,
les parties instrumentales. Ce qui motive, c'est que Kerninon est un philosophe,
on est assez d'accord avec ce qu'il raconte, la vie en opposition, la volonté
de choisir d'autres voies... ; et puis se retrouver sur les traces du mouvement
dada, qui m'a toujours passionnée, et faire de la musique sur un
pareil film, c'est une superbe proposition.
Patrick : ce moyen métrage sera
destiné aux chaînes du câble ou peut-être Arte,
tourné en août-septembre 2008, avec un concert avant décembre
à Bordeaux, pour capter les choeurs des protagonistes et les images
live
de la chanson que j'ai donc finie spécialement, "L'air
de rien dans la tête". Elle servira, comme un gimmick symbolique,
à stimuler l'effort du pédaleur, puisqu'ils fera ce périple
à vélo (1500 km en 15 jours), en s'arrêtant dans des
endroits chargés comme Verdun, avec en sus des éléments
biographiques.
Lys : mais c'est un drôle de sportif
Kerninon, car il fait la route à coups de gros cigares et de calva.
Patrick :... sans parler du dopage dans
le milieu ! (sourire)
En 2016, l'ami Yann K narre
"L'odyssée
du pingouin cannibale" jusque dans "Rock&Folk",
avec une
pertinence pour coucher; noir sur blanc, des traits qui nous ont parfois
traversés...
sélection du film au festival
2011 de Nyon
"Ce
singe monté au ciel"
Revue de nouvelles des éditions
Poussière, "Ce singe monté au ciel" a publié
son second numéro 2008, après le recueil Bukowski qui donna
lieu à une soirée à la Politique ; avec Good Old Days
et notoires Kid Bombardos qui nous y ont invités, d'où
"Les
Sélénites" sur le CD ("blues lunaire des Lee Hazlewood
et Nancy Sinatra bordelais...", dixit Antoine Bardani)
Auteur du livre "Fanzine", Olivier Martinelli
dévoile un chapitre de sa seconde autofiction sentie, "Trafic",
mettant en scène lesdits Bombardos à Bourges ; et avec lesquels
il partage l'ultime titre. Entre autres pages et formations référentielles...
3ème
numéro 2010 :
avec toujours Good
Old Days, Kid Bombardos, Alex Rossi, des nouvelles de Olivier Martinelli,
etc
plus Jean-Luc Manet
et
notre "Bloody Stockings" sur la compil' CD.
"LOUIS
LIARD"
Le fanzine "Louis
Liard" a choisi
"Le bruit du canon", pour sa compil' CD annuelle, "Bits &
pieces", aux côtés de la scène du moment (et notamment
de Corde Brève, duo du guitariste du Slow Motion Orchestra).
PHILIPPE
CARRESSE
Outre un clip
2012 pour Lys & le Zombie Zoo, "Ma maison
est un dimanche", on voit Lys & Patrick
simplement porter le flambeau dans
"En
écoutant l'ours", court métrage 2007 de Philippe Carresse.
Il a aussi filmé
-mais gaffe au son caméra, le Slow
Motion au festival Novart, shooté par Yod° en noir &
blanc,
tandis que Zacal
avec Matthias Garrouste, zoomaient
le groupe à la Fête de l'Huma
2008,
et que Benjamin
Pavone clichait, comme quelques semaines auparavant au festival Musicalarue
.
Depuis, Philippe
a demandé à Lys la musique de sa réalisation 2015,
"L'homme
à la montre" (ci-dessus) dans laquelle
Patrick joue un magicien.
GAFFE AU SON
CAMERA...
Dès le concert inaugural
au ciné Jean Vigo en 2007, pas mal d'images live ont été
publiées du Scarzello & Lys slowmotion
orchestra y compris sur sa pageYoutube
... jusqu'à une ultime prise
au portable, à El
Chicho en 2011.
+
"L'air de rien dans la tête" filmé en pleine ménagerie,
et réalisé par Thomas Sinier son guitaro-compositeur.
BOUQUINS...
SALUT A TOI LES COPAINS
Quelle joie "Le
dico bordélique des Wampas", qui pointe une parution
vintage de Patrick.
Et notre "Halte
au confort" cité dans "J'ai tort d'avoir raison" du revigorant
Rouzaud chez Scali
: "A bas le confort, vive l'effort... Non mais, où il vont ?
Romantiques !".
Quant aux 40 ans
du Gibus, ils méritaient bien un "Savoir remonter les marches...
" où, sous la houlette de Jean-William Thoury, Patrick cherche à
se souvenir.
Plus l'anthologie
bordelaise au Castor Astral, avec Denis Fouquet immergé de1961
à 2006 et un Patrick "Face aux Camera..." Silens ; avec sur le DVD
live, Les Standards, Stalag, Corbeaux du Reichstag, Art 314 plus, same
player shoots again, notre "Halte au confort !" Et yeah-yeah, "... vive
l'effort ! C'est l'ascétisme qui nous fascine, la réclusion
dont on a besoin..." : un thème très annonciateur du
Slow Motion, té.
Et ça continue
en 2008, Radioactivity.fr
a
choisi le titre, pour figurer parmi l'une de ses sélections thématiques
pointues.
Jean
Rouzaud, "J'ai tort d'avoir raison"
Derrière
un titre d'apparence léger, se cache la profondeur d'un multirécidiviste,
animateur de Radio Nova. De "absurde" à "vieux jeunes", Rouzaud
le Bazooka réunit 156 pensées véhémentes, qui
agissent comme des antibiotiques sur les maux du monde moderne : portables,
livres et déforestation, vannes obligatoires, etc. Le prédicateur
excédé s'y révéle tour à tour moraliste
dans le bon sens du terme, dialectique comme il se doit et amoureux de
la vraie vie (travaux manuels compris). Tous y passent, des artistes conceptuels
aux cumulards de la télé, des enfants tyrans aux critiques
rock, pour mieux fustiger moult sortes de "machines à rétrécir".
Ses coups de gueule radicaux de deux pages développent une sensibilité
aussi rafraîchissante qu'anti-moutonnière, en rythme, jeux
de sens et rimes ; parfaitement revigorant, car d'une tendre humanité
réfléchie.
Busty, Manoeuvre,
Thoury & Cie, "40 ans de rock au Gibus"
De 67 à 95, les bands importants
n'ont cessé de défiler au Gibus, qui fête son anniv'
avec un beau livre. De Vince Taylor ou Pretty Things aux Damned et Heartbreakers
(avant que Thunders n'y réside), en passant par Arno, Iggy, Pretenders,
Matlock, Siouxsie, etc, tous y ont joué et se souviennent. Les Rita
y firent leur première apparition, ainsi que la scène frenchy
fin 70's-débuts 80's, de Métal U à Taxi Girl et La
Mano, puis Bandits de Nice, Désaxés parisiens, Standards
bordelais...
La nouvelle scène parisienne va,
grâce à "Rock&Folk", y tenir ses rendez-vous hebdos, fédérant
Naast, Second Sex, Brats, Shades, etc, dans un mouvement à l'instar
des anglo-saxons ; avec Patrick Eudeline comme parrain musicien et Nick
Kent qui confirme. Ce livre d'images et d'échos a la saveur de l'évocation
brute, sans pincettes ni nostalgie particulières, riche d'anecdotes
jamais lues et d'un vécu fort débridé, qui s'est transmis
de génération en génération, jusqu'à
essaimer : "sans y avoir mis les pieds, des groupes font partie du truc,
ont le look, jouent le même style cultivé, chacun dans sa
ville, avec des bars qui font mini-Gibus..." Tchin !
Et en
2010,
arrive ce collectif "Rock français", avec
une ribambelle de perles, et pas seulement celles de Boubou Maldoror, le
batteur de Strychnine, des Standards, de Gamine, etc... et de notre Poupée
Barbue.
Rien qu'un oeil sur la story Wild Child
par son guitaro, elle vaut des points (et m'a ramené direct aux
années Bad Losers, à Pigalle...)
Ce n'est d'ailleurs pas le seul book de
l'année à réunir BB Maldoror & Patrick, puisque
celui de Thierry Tuborg les portraitise tous deux, lors d'une virée
au Fiacre du cru, au milieu d'une foultitude de figures hautes en vécu...
Un thriller rock'n'roll frenchy et humainement
senti, comme on aimerait en lire plus souvent, té.
Quant à "La nuit ne dure pas"
d'Olivier
Martinelli, musicalement juste, profondément humain et d'une fine
efficacité dans l'écriture, il fait partie de notre top 3
des livres électriques de la saison 2010-2011,
et
le must côté français.
Au passage, on s'y retrouve avec le Slow
Motion, lors d'une réunion qui mit la banane, aux côtés
de Good Old Days, Kid Bombardos et Minuscule Hey... hey !?
"... mon prochain roman
«
Une Légende » raconte l’ascension improbable d’un
jeune musicien qui a l’idée de reprendre en anglais des standards
de la chanson française en les transformant en brûlots folk-rock.
Bref, la maison d’édition (E-Fractions) souhaiterait intégrer
la BO fictive du livre à la version numérique du roman
(et aussi à la version papier
sous forme de code de téléchargement… même si je l’espère
sous forme de support physique).
J’en viens donc au fait : participer
au projet en adaptant l’un des morceaux de l’album
« THE BARDANIS » ".
Le Sweet Five a retouché ainsi un
titre proposé par l'ami Olivier, devenu « Fuck Lucy Ewing
».
Patrick
avec
STALINGRAD
photo
: http://commeundoigt.propagande.org/
Mené un temps
par les deux Thierry, Tuborg au chant agité et Saltet à
la basse Epiphone altière, Stalingrad
chante
"Tes
six milliards d'ennemis" et avoue sa fascination pour Eva Ionesco dans
"Rock'n'roll
nymphette", qui narre une rencontre au Palace avec la gamine. Que l'auteur
observait ensuite grandir, au fil des parutions dénudées
dans les magazines.
Leurs albums ont
été publiés chez les précieux Julie
Records, qui ont aussi produit Freddy Lynxx, Jeff Dahl, Kevin K entre
autres bios de référence. "Les vieux punks (finissent
toujours par payer)" a une petite mélodie insidieuse, et transpire
le style Tuborg, pur vécu, pure vérité.
Le band de Montpellier
invita Patrick pour "Le
dernier des tailleurs de pierres", parce que GrandClaude qui a inspiré
l'hommage, a marqué...
Punky Saltet en
parle d'ailleurs dans l'un de ses bouquins, "Insoumission obligatoire"...
un second s'intitule "Prenez-en de la haine" .
Devenu chanteur
du power trio, Punky
Thierry nous salue sur un index final de l'album
"Court et droit" ... puis portraitise la scène du cru ainsi
que notre duo, sur un titre de l'album 2013, "Vivre tue"... et plus qu'un
peu, jusqu'à l'explicite "Burdigala".
Le massacre des bébés
skaï
Crucial sommet où tout se joue,
Mont-de-Marsan
fait partie de notre ADN et l'ami Thierry Saltet propulse dans un
trip spatio-temporel total, parfait...
dans la poussière de l'arène
punk, comme un sniff d'accélération historique, passionné
et improvisé, frenchy, provincial et international, aux côtés
de tous les sidérants protagonistes... sidérés à
jamais par cet appel devenu universel.
Alain
Feydri, "Les Kinks"
"Une histoire anglaise" est la
seule bio française des Kinks. Son écriture corsetée
fourmille d'infos, via une analyse stylistique ultrafine, de fan devenu
pro (apparu dans le référentiel "Nineteen" 80's, Alain Feydri
publie toujours dans les fanzines et les mensuels). Ici, il offre aux familiers
du phare sixties, une approche motivante pour se plonger dans la
période la moins culte, les deux décennies de l'après
71. Pour ce band "qui aurait du mettre la clé sous la porte dès
65, si les relations humaines avaient un tant soit peu d'importance dans
l'industrie" : àl'époque, un 45 tours tous les trois
mois.
Issus du nord londonien, d'une famille
de sept enfants avec un père jardinier, les rapports extravagants
des deux frangins Davies, en désunion permanente, coups compris,
soulignent peu d'affinités en dehors de la passion musicale. Arrrogant
et extraverti, le guitariste Dave se montre obsédé par le
beau sexe, quand le chanteur Ray doute, aime le théâtre et
la vie au foyer (les rôles vont s'inverser avec le temps). "You really
got me " sort en 1964 : "fruste et rageur, exprimant toute la fureur
exubérante d'une jeunesse qui n'attend qu'un pareil classique instantané"
;
à côté de sublimes ballades à venir, "Sunny
afternoon" et de titres aussi insidieux, maniéristes, qu'ambivalents
à souhait, "Lola".
Le son innovant, le mélodisme abouti
et la critique sentie des moeurs, les mènent vers des sommets d'exception,
près des Stones, Beatles. Tandis que la disco internationale se
révèle échevelée. L'incompréhension
avec l'Amérikkke entraîne un repli identitaire, un temps leur
force, puis une impasse. D'autant que la réputation chaotique live
dure jusqu'au milieu 70. Repris par les Pretenders, les Kinks 90's finiront...
sans label.
(epuisé chez Julie éditions,
réédité dans la collection Castor music)
Pour
quelques Cramps de plus...
L'érudit Feydri délivre-là
une saga trépidante, aux savoureux éclairages de proches
en proches. Les Cramps "ne font pas du rock, ce fourre-tout les indiffère,
ils jouent du Rock'n'Roll. La nuance n'est pas anodine". La disparition
du show-man Lux Interior, alors que le livre partait sous presses, rajoute
en émotion à la story d'un groupe, "ayant fait de sa vie
un parfait prolongement de de son expression artistique, à moins
que ce ne soit l'inverse". Ces passeurs ès cultures déviantes,
réhabilitèrent des artistes oubliés et influencèrent
beaucoup. En signifiant aux instrumentistes : "on demande quelqu'un
qui s'engage à fond ; on cherche un doigt de la main..."
Poison Ivy se révèle la guitariste
exhibitionniste. En couple avec Lux, plus un batteur terrible et un guitariste
frénétique qui changent au fil du temps, ils sont le "pur
produit d'une Amérique qui met à l'honneur la culture trash,
gardant du rock son aspect le plus primitif. Sur 30 ans de carrirère,
pas un titre dont ils puissent avoir honte, ça frôle l'exceptionnel
!" Ce qui éclaire le culte, allant avec une clé sonore
qui réveille les 50's de Link Wray, Duane Eddy, Bo Diddley et les
60's garage punk enfouies, sans passéisme aucun. Burton, Tarentino
et Bob l'Eponge l'ont bien pigé. Alors que tout commença
en 1974, en développant une mystique électrique. "Ivy
et Lux sont d'accords, le Rock'n'Roll est un monde bien plus vaste que
de simples accords de guitares". Leur vision frétilla près
de celles des Ramones et de Suicide. La disco illégale dépasse
l'officielle, immense signe. On appela ça psychobilly, horror-rock,
punkabilly... ça restera du Cramps, pure chair pur sang, sculpteurs
ès frissons.
Alain Feydri, "Les Cramps, pour l'amour
d'ivy" (epuisé chez Julie éditions, réédité
au Camion Blanc).
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TOUT
LE MONDE SE SENT TRES VIVANT...
Une
fois de plus dégusté.
Qu'est-ce
qui stimule autant dans "L'Ordonnance"!?
D'avoir
l'impression d'être à une réunion de potes, alors que
je suis loin de les connaître tous ?
Oui,
mais chaque fois ce sont des préférés, Lady Coca-Cola,
une "héroïne", Le dernier garçon sur Terre et l'oracle
Brian Holden dans les précédents numéros.
Et
là, VDespentes sur... 19 pages, plus Marc Dufaud, Christian Eudeline
et Ciao ! Manhattan.
Le
groupe de ce Feelgood que j'ai connu Bad Loser à Toulon, à
la fin des 70's. Quand nous étions encore à nous compter
sur les doigts d'une main. Et revu live au Glaz' Art l'an passé,
chanter avec ce bon big band, aux croisements d'influences toutes vivantes.
Flottant charismatiquement.
Ca
m'avait fait super-plaisir. Tant dans le projet, cohérent, vibrant,
à tête chercheuse, que dans le fait de voir Feelgood épanoui.
Et
là, on lit des nouvelles de tous. Avec des découvertes à
faire. De l'enthousiasme. Même eu le réflexe d'activiste d'en
parler... Et puis m'suis dit que dans ses réponses, VDespentes and
co avaient raison, comme OD tiens, et tous les autres, qui tchatchent,
tchatent, et c'est mieux que tcherNet habile !
Pour
défendre un truc perso, ça trouve ici son sens premier et
immédiatement quelque utilité... en s'adressant aux concernés
motivés. Bon.
Alors,
dans Holy Curse retenu qu'il y a des connexions avec les BackSliders, et
ces derniers, Havrais, ne têtent pas de la petite bière. L'interview
de Ciao ! Manhattan est aussi intéressante que les autres, sincère,
de l'intérieur du vécu, et l'on pourra pas trop dire (malgré
la joyeuse effervescence teen R'n'R) que Paris regorge de lieux accueillants
pour jouer...
Celle
de VDespentes fouille sans forcer. On sent qu'elle a plaisir à raconter
des trucs qu'elle ne dirait peut-être pas ailleurs, en tout cas pas
comme ça. Tout le monde se sent très vivant dans "L'Ordo"
!
Et
puis tous nuancent. Dufaud sur la dope ne joue pas les super-cracs. Il
sait de quoi il parle, fait pas l'irresponsable.
On
sent donc du respect entre les lignes, entre les gens qui ont participé,
donné de leur temps, Julien Z en tête (qui envoie quelques
légitimes jettes, arc-boute son ton).
Christian
Eudeline se montre pointu, passionné et souligne certains faits.
C'est cool de le voir filer des points de vue tranchés, les siens
quoi, pas un papier de plus.
Nous
y sommes : on se rapproche du beat d'origine, du coeur.
Prescription
à suivre.
EGONE
:
mené
par Laurent Bramardi,
auteur de contes
hors du temps à l'écriture ciselée,
(son "Etrange Septembre"
est une brilllante histoire,
illustrée
de véritables gravures façon XIXème),
Egone édite
des ouvrages plus qu'étonnants,
des recueils de
photos hors-normes,
la belle revue disparue
"Rose
Noire",
et a permis de maquetter
:
"A
Rebrousse-Toi"
puis "Grand'Ire"
de Lys.
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PATRICK
EUDELINE :
à propos
de "A Rebrousse-Toi"
:
"... un bouquin
étonnant, une longue lettre de haine àson ex, pas si fréquent
que ça dans la littérature ; il se passe un truc, c'est vraiment
bien !"
(entretien avec
feu l'Opéra des Dieux, sur radio Campus)
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WONKY
MONKEES-JAKES
deux fleurons de
la scène électrique bordelaise ; avec le guitariste OD
qui jouait dans les deux, et la rythmique des Wonky,
une rafale de titres R'n'R au répertoire de Scarzello & Lys
+ des ballades sombres = "De
bon matin en robe du soir..." , cd 2005 (photo : balance
avec Sam, Arnault, Pascal & Cyril)
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GALERIE :
on trouve déjà
moult échantillons -bijoux, peintures, dessins, sculptures- signés
Lys
Reygor un peu partout sur nos pages, et outre les siennes pleines
des bizarreries poétiques d'une touche-à-tout :
-"Super bien
ton site ! On dirait qu'il est parfumé, si tu vois ce que je veux
dire... Bises"
Luc "from
Total Heaven to "La Charcuterie"
(44
Camille Sauvageau street, Bordeaux)
... sa collection
de
Parures Aliens illustre les liens, se poursuivant dans le catalogue
.
... partagé
avec celui de
Patrick
Scarzello
-un
toast à Phlacoste, qui initia ce site en 1999
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On doit à
l'asso
AllezLesFilles
l'ouverture de Daniel Darc en tournée "Rêve-coeur"... qui
ne connaît Francis et les siens !?
A leur affiche 2016,
Les Olivensteins + Le Club en ouverture, qui invite Patrick le temps
d'un duo, "Ca démonte la crème (lorsqu'on manque de veine)".
from
Les SCURS... to Le Club
Les
Scurs ou une vie d'amitié... premières démos
bordelaises grâce à eux et un live au Jimmy entre autres,
puis l'album avec Dany Boy, etc
Lors d'un gig 2010
avec le Slow Motion, deux de ces derniers, le bassiset Cutz et le guitariste
Xavier Barea (compositeur pour Patrick de "La clope" et "Pigalle/pey-Berland"),
plus Gilbert from Depression, renouent avec l'éléctricité
à belles guitares Hofner et Framus, choeurs fournis, horizon pop
cultivé :
Le
Club ; et en français, té.
Acoquinés
depuis avec le batteur Micky, ils publient en 2015 un premier CD, invitant
Les sTz à leur release-party.
Patrick chante avec
Cutz "Ca passe crème" écrit pour leur répertoire,
et reprend avec Le Club "La tête à l'envers" des Playboys.
THE
FILM
Bon, ça devient
rare qu'un groupe nous parle à la prime écoute, comme ce
fut le cas avec la démo de The Film ; on est fissa allés
les voir... Rencontrés peu avant la sortie du premier album, fortiche,
revus live à plusieurs reprises, ça étincelait.
Ils nous
ont invités à jouer avec eux début 2006 et Benjamin
Lebeau a enregistré"Les coups", version La
Poupée Barbue pour le spécial 20 ans d'"Abus Dangereux".
"Eve Future"
a été écrit grâce à l'une de ses musiques
; titre de Villiers-De-L'Isle-Adam, et bien sûr hommage à
Eve Adrien.
JACK
SIGURSON :
notre défricheur
web au long cours sur nos sites, qui a tenu un journal narcissique et délirant
des actualités, est aussi romancier enquêteur paranormal,
créateur d'une histoire de lutins facétieux... A rencontrer
sur un salon, autour de "L'Effeuillée"
qu'il édita, ou sur moult forums.
Grâce
à lui, et à ce cher Géant Vert (auteur pour
Parabellum
et de "Casse-Bonbons", de volumes sentis sur Pistols et singles punk...
vu live en groupe au Confort Moderne) on a été site du mois
dans un "Rock and Folk" 2002.
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LINA
:
chante sur des textes
et des compos de Yves Coronados
Calvez, qui nous a signé "Le hoquet", un instrumental de caractère,
sur
La Reine
Gore.
Patrick
est l'auteur de "Redevenir Modeste", qui donne son titre au second album
90's de Lina,
paru aussi en Allemagne, en Espagne sur Apricot Records, et sur des compilations
mexicaines.
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BRUCE
MILPIED :
"Sud-Ouest"
2015
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Entre des photo-reportages
sur les quais de Bordeaux ou à l'étranger, l' oeil précis
de Bruce Milpied
a saisi la scène R'n'R actuelle, l'internationale jazz ou impro,
et suivi pas mal de nos activités au fil des ans.
En nous habituant
à l'exigence de ses visions, qui captent.
Son style relève
de nombreux parti-pris, noir-blanc, goût des préparatifs,
déclics inspirés qui arrêtent le temps, plutôt
que scènes live agitées...
Orné d'un
texte de Philippe Méziat, on croise dans son premier opuscule des
figures, tel le batteur Didier Lasserre, façon réunion d'esthètes
enluminés.
En toute logique,
on retrouve son univers sur un site graphiquement riche.
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http://paris70.free.fr
pour retrouver beaucoup
du beau Paris d'alors...
"Minimum
Rock'n'Roll"
de la passion et
de l'érudition, avec des figures de tout temps et de partout, dans
le premier numéro
"Rouflaquettes ! Poils de torse ! Cheveux à
chouchoux !" avec, aux côtés de Marie-Pierre Bonniol en
visite fun chez Rock Hair : F.J. Ossang (MKB), Eric Débris (Metal
Urbain), Tav Falco (Pantherburns), Christian Eudeline et plein d'autres,
pas moins obsédés, ni moins intéressants, Patrice
Caillet du label "Bricolage" et son discographisme, Dominique Grimaud
à l'origine de la revue qui a marqué "Un certain rock
(?) français",
and more, more, more, avec dessins et photos...
+ les anecdotes de
Patrick dans "Epilez-moi ce soir !"
Patrick by Patrick Hitte,
pin up painter
"ON THE ROCKS"
Distribué dans les villes du pays
et à Bruxelles, "On the rocks" a de la gueule. Ce "magazine de culture
rock éthiqueté fanzine", en 72 pages sur papier glacé
au format 45 tours, se voit publié par une squad entre Marseille,
Paris et Bordeaux. Et mené par MattOdliz, qui signent pas mal de
textes et interventions (... depuis, Matt se retrouve Rewinder
après son soutien dans le Zombie Zoo, et Odliz
electric traducer). "Sur les traces du hobo", cohabitent Johnny Cash pour
sa story BD et Sonny Rollins suivi en concert, des photos Lux Interior,
Dolls et Bashung live, "Performance" en DVD à côté
de Miles en expo récente. Et si l'on rencontre longuement Moriarty,
on se gausse de juste des postures d'un Charlie Winston...
Avec des écritures à la langue
pas dupe, les auteurs se cherchent des roues libres de forme. Un court
journal, "Amerrissage forcé à Cassis", ne manque ni d'esprit
ni de références... jeunesse vibrante, feelings cultivés
(John Lee Hooker en enregistrement), parti-pris engageants avec interview
du lieu-label du sud-est, Lollipop, trips variés dont une virée
à Frisco.
"On the rocks" semble poser au rock'n'roll,
où à tous ceux que cela concerne aujourd'hui, la même
question qu'au jazz : "pourquoi cette musique jadis canaille, du
diable, au prix d'une reconnaissance légitime, s'est fait exfolier
comme une malheureuse" ?
"ABUS
DANGEREUX"
des traits de vérité
sur la création et sur ce que ça fait, sur la solidarité
électrique (from l'historique Alain
Feydri
to the jeunot Jonathan
Hénault en pasant par le discret mais précis Luc Ardilouze,
etc), ses flashes et courts-circuits, sur beaucoup de ce qu'on aimera toujours...
+ chronique du Slow
Motion Orchestra dans le numéro d'été 2008 et
du maxi vinyle dans celui de 2010, tandis que les disques et livres Le
Récif se retrouvent en distribution sur le catalogue Vicious
Circle et qu'"Une journée bête" live, apparaît
sur la page vidéo.
"Rebeu rebelle"enfin,
sur le CD d'un numéro 2012, avec une chronique de l'album.
"Le bruit du canon", "cacahuètes,
Mars &codéine" avec
La
Poupée Barbue, sur Some news about asymptotic
people in hyperactivity...
et
une reprise pour les 20 ans d'"Abus Dangereux".
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from
Gamine to
Thierry SABIR :
auteur-compositeur pop
frenchy, en groupe durant les 90's, Thierry Sabir enregistre depuis 2006
avec le bassiste et le guitariste de Gamine
(ledit Paco Rodriguez, évidemment à la réalisation...),
suite à leur transe ambient psyché,Sitarsonic,
en
live et sur une compil' 05.
Tandis que
le volume 2004 d'inédits en CD de Gamine, a été masterisé
par les bons soins de Thierry.
"Gamine revisité"
compte tous les titres publiés par le groupe en indé, avant
l'époque Barclay (dont "Couloirs", morceau prévu sur vinyle
souple pour figurer, à l'initiative de Patrick, dans un numéro
spécial de "On Est Pas Des Sauvages"... proprement disparu dans
l'espace-temps lors de la fabrication).
Cela n'étonnera
guère que Sabir reprenne "Voilà les anges" -en compagnie
donc de la moitié de Gamine et de deux figures à la Strychnine
du cru (devenus Beach Lovers), pour une réappropriation groovy avec
sitar, proprement... Rachid Taha-esque, encore inédite.
Sur son solo album
"Apollopop" 2008, il interprète des titres de Patrick ("Pas vraiment
Claire", "Jamais plus rien", "Laurence des transparences"), après
avoir co-réalisé "Les
Armées de Verre Soufflé", fait quelques prises pour "La
Reine Gore", et nous avoir initiés à la geste du... minidisc-jockey.
On le retrouve
logiquement partie prenante de la session 2013 du chanteur Paul
Felix from Gamine... et de son retour au festival Bordeaux
Rock 2014.
avec Paul Felix et Thierry Sabir (photo SARAH
dB)
"
Apollopop" (Art
Pop/La Baleine)
... À bord de son vaisseau Apollopop, Thierry Sabir nous propose
un décollage à rebrousse temps pour une séquence nostalgie
à la bordelaise. Épaulé par quelques-unes des figures
historiques de la scène pop rock locale (Paco Rodriguez de Gamine,
Pascal Garmendia), Sabir nous ramène deux bonnes décennies
en arrière, pour convoquer les fantômes de quelques gloires
trop vite oubliées nommées Strychnine et surtout Gamine,
le temps d’une reprise fidèle et convaincante du principal tube
du groupe : Voilà Les Anges. Ces chérubins vieillissants
redescendent donc sur terre pour reprendre du service. Grâce au ciel,
le savoir-faire de cette bande de quadras est demeuré intact. Des
mélodies girondes, une poignée de chansons brillantes et
efficaces (À Quoi Tu Penses ? et ses résonances plus New
Order que nature, Entre Vous Et Moi et ses guitares taillées dans
un cristal byrdsien) : voilà de quoi donner la leçon à
tous les usurpateurs de la pop à la française...
Matthieu Grunfeld ••••°°, "Magic" juillet 2008
Et en 2015,
Thierry
Sabir avance son deuxième opus, avec moult nouvelles paroles
de Patrick.
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"L'INTERDIT":
un site du nord très
libertaire ; la regrettée Alias
avait notamment su nous faire connaître Claude Cahun, l'égérie
surréaliste...
On retrouve dans
quelques archives les sweet Marie France, Never mind PE, ultraPaca,
Alain K, Over DD, rare Lafayette, Jean Néplin & Patrick pas
moins... (avec aussi un éloge à Dustan ; cf. ci-dessous)
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du
sang pour GUILLAUME DUSTAN (2005):
Dustan
a incarné la dernière rupture. Celle des 90’s enfin agonisantes
& l’avènement du millénaire. Oui, il se trouvait enfin
un auteur pour se hisser à la hauteur des plus pertinents punk writers,
capable de conjuguer vécu, subversion & style… Un écrivain
dont les pages branchaient plus que n’importe quelle chronique de disque,
capable de nous faire lire sa descente aux chiottes d’une quelconque boîte
house, et trouver ça furieusement intéressant. Sans parler
de la pensée et des licences de forme ! (de " Do it " au SMS, en
passant par politique, lit et rature & avant-gardes...) C’est bien
simple,
Dustan est vite devenu comme un absolu qui réunissait
toutes les classes A (la passion Ann Scott + la martyre Angot + le mystique
Adrien++++++++++)
Longtemps,
ce ne fut pourtant que l’un de ces auteurs dont parlait "Technikart " -qui
le mettait en couv’. La musique continuait à occuper toute la place…
Et puis, après avoir lu des pages publiées intégralement
en ligne, " Génie Divin " m’a soufflé. Tout dévorant/dévoré,
exalté par l’exaltant. " Nicolas Pages" demeurera sans doute mon
préféré, le plus total romantique, le plus construit
disent les critiques qui lui ont donné le prix de Flore. L’ironie
d’avoir proféré, à propos du trop prophétique
" Dernier roman " 2004, qu’il paraissait infiniment plus vivant que ses
pairs... Comme l’évident compliment ultime à lui faire. Parce
que Dustan couchait sur le papier, tressautait et étincelait. Avec
cet abyssal talent vif, son écorchure en armures, reliée
en volumes aux titres parfaits de simplicité : " Je sors ce soir
", " Dans ma chambre ", " Plus fort que moi " ; ou " LXIR " plus exercice
de style.
Et
si j’ai pleuré, c’est qu’il manque des chapitres à son histoire...
même les copains pédés avaient l’air de moins l’apprécier
que moi. Controversé jusque dans ces autres dimensions qu’il entrouvrait,
il racontait depuis quelque temps comment tout le monde l’avait lâché,
bougonnait, exilé en province, revenu à un job adulte, ne
sachant trop comment allait perdurer sa plume… De culculte, divin Dustan
aurait dû finir Antéchrist superpopulaire. Voilà l’injustice
de sa fin. Comme, peu ou prou, n’importe quel artiste important ! ? On
prête toujours le flanc à parler soi-même de conspiration…
mais imagine-t-on celle de ceux qui ne l’ont pas lu, pas reçu, pas
plus aimé ?
Michael
Sebban qui l’a sollicité pour des remixes de nouvelles, lâchait
:
" T’as qu’à l’inviter à une signature à la
Mauvaise Réputation, il viendra ! " Pas groupie, je pensais
avoir d’autres chattes à lécher. Et là, devant sa
pile de sublimations, parues chez P.O.L., Balland (où il a tenu
la collec’ gay et lesbienne sans précédent " Le Rayon "),
Flammarion... petits sarcophages de bareback-room agitateur…
Relayé
par le site des " Interdits
", mon éloge avait fait réagir : " On ne peut vouloir
frayer avec un être pareil ! " -Oooh sorry, not tonight, Tampax".
A la
télé ce soir d’octobre 2005 de sad news, des petits chanteurs
disaient qu’ils allaient le lire, c’était la réaction. Bien
sûr…
L’une
des raisons qui galvanisent en pensant à Johnny Mallarmé,
c’est qu’il a été réédité, largement
reconnu et maintenant comme musicien… de son vivant !
J'aurais
tant aimé être intimidé en rencontrant Dustan, the
Wild One.
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NIGHT-FIGHTEUSE...
Modèle symboliste et night-fighteuse
modèle, Raphaëlle expédiait avec AMP Picture, la newsletter
la plus touchive de Paname.
assoBordeaux
rock :
Composée surtout
d'accompagnateurs de la scène locale et de quelques musiciens -d'avant
Mont-de Marsan à maintenant, cette asso a publié la double
compile "1977-87", sur laquelle figure "La Clope" et qui réunit
quasi tous les groupes d'alors.
Puis suscité
la reformation de Stalag, Standards, Les Corbeaux du Reichstag, etc, lors
d'un live 2005 à guichets fermés, où l'on jouait notre
actualité.
"Halte au confort"
se
retrouve ainsi sur le DVD live de Richard Berthou, tirage limité
qui accompagne le livre "Bordeaux Rock(s)", par Denis Fouquet.
En 2007 elle a publié
la rétro '"1988-98" sur laquelle apparaît "Le chaînon
manqué" de Des
Claques
Grâce à
un Valstar Lover et autres sympathisants, elle a soutenu la sortie de "De
bon matin en robe du soir..."
Dans le même
temps et même s'il n'a pas participé aux choix, elle a réalisé
à partir de la scène 2006, l'idée de Patrick de compiles
d'aujourd'hui.
"Journée bête" en
version Slow Motion se retrouve sur la compile 2011, entre autres hommage
en collectif live à Daho, et participations aux soirées festivalières
organisées depuis par l'asso.
Dont "Fier de ne rien faire (enfin)", au
festival
Bordeaux Rock 2014.
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Installation
aléatoire...
FROM
BACKSTAGE TO BACKROOM,
the
P.Sz. Freak-Club :
live
& portraits : Marianne FAITHFULL // KID CONGO POWERS // SEX PISTOLS
// Les PLAYBOYS //
THE
TROGGS // "En ville avec WILLLY DE VILLE" // Gilles TANDY
// Steve MACKAY, etc
lectures
: Jean-Paul BOURRE // des Ethers échange avec Virginie DESPENTES
//
Didier LESTRADE // Marc DUFAUD // Marie FRANCE // Art SPIEGELMAN, etc
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LE
PETIT SAINT-JAMES
C'était
l'un de ces étés plombés des 80's, et comme souvent,
j'étais raide (... financièrement).
Après
avoir programmé des concerts où j'allais -l'axe Little Bob/Art
314, Jean-Pierre Fy proposa de m'occuper. Sauf que "Le Petit Saint-James"
était alors un sex-shop... Et le plus fun : se situait en face d'une
église classée historique à Bordeaux... devenue rendez-vous
des ultracathos.
Bon,
je n'ai jamais regretté mon initiation -même si gros plans/pasglop
!, pasglop !, ni la tripotée de copines qui venaient voir ledit
JP, et pas non plus oublié le gun sous le comptoir (un peu comme
dans une chanson de TG, quand DDarc se baladait au Rose Bonbon avec un
polar à la main...)
Bref,
j'ai tenu la boutique, devenue depuis une librairie absolument unique,
"musée de la femme sur papier" avec des rayons à vous estomaquer
Pierre Lescure qui s'y approvisionnait, l'éditeur JP Faur du "Regard
moderne" avec qui l'on parlait des Cramps, ou Pierre Carles souvent de
passage dans le lieu, 'cause originaire de la région. Même
Phil Man m'a-t-on dit...
Fy
n'a pas changé, franc-tireur toujours prêt à dégommer
ce qui peut le défriser...
Et
l'endroit vaut le coup d'oeil : des lampes d'époque avec des girls
qui tournent en fonction de la chaleur dégagée, des piles
de revues introuvables, des monceaux de bouquins aux couv' pin-up, des
BD cochonnes, des photos rares de Molinier, Berquet, etc, une incroyable
mine.
Comme
Gainsbourg qui s'était déniaisé ainsi, "Paris Hollywood"
reste la grande trouvaille (plus que la gracieuse Lahaie en K7, ou même
que Betty Page que je connaissais déjà via le RnR).
Mais
souvent, j'pense encore au Petit Saint-James pour faire un cadeau.
On
n'est jaaamais déçu d'la visite !
"Parmi
les habituels suspects ..."
Didier DDDuyats ("Cafzic")
: écrire dans
"Rock&Folk",
ce fut une envie, un besoin, un plaisir ou autre chose encore ?
Patrick : "Rock&Folk" est une
éternelle New Church pour ses Lords, sur les bancs de laquelle j'ai
volontiers été amené à poser un flyer, pour
un festival de la scène du cru.
Dans la foulée et à travers
ses vitraux, j'ai à plaisir observé une "Mauvaise étoile",
qui fait chaud au coeur de la (sa)voir briller.
Depuis un certain mois d'août où
Elvis est monté dans sa
long black limousine, je me
rends à la messe à la première heure tous les 15 du
mois, tel un pauvre pénitent qui, à chaque fois, se dit qu'il
ne connaît pas même un demi-pet de lapin aux mystères
de la foi.
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