Slow Motion : extraits CD 2012 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 "-Rocka Rolla le label, est re-actif !" annonce Jean-Pierre, en ce début 2013.
Et bien sûr, son site fait main, ressemble à celui d'un heartbreaker for ever. 

Ici, il n'a amicalement jamais cessé de tourner, depuis au moins trois décennies, qu'on se perd et se retrouve toujours : 
avec les Wonky et tous ses incroyables skeuds publiés, sa disquerie de pure hallu anti-commerçante où chacun se donnait rendez-vous, 
ses radio-émissions nucléaires, ses festivals de folie furieuse fun entre autres fêtes de real legend, et j'en pierre à feu, heu... j'en passe.

Le ci-devant Vicomte de Rock Rolla s'avère un destroy noblissime, un passeur fréquenté dès mes premières nuits bordelaises dématées.
Sauf que JP, généreux touche-à-tout R'n'R, activiste de pure passion à la Wolfman' Bangs, était toujours  le dernier à tomber, le dernier 
à vouloir encore un trait, une tournée, "-... Allez, pour la route, juste la face B d'un tout petit 45 tours".
Il doit d'ailleurs toujours nous enregistrer ou nous publier, té.

Lorsqu'il est venu  au lancement de "A Rebrousse-Toi", j'avais comme qui dirait gravé son feeling en toutes lettres. 
Rien trouvé de mieux pour illustrer notre attachement électrique, que de parler de la Rocka Rolla.
Cela venait aussi de là. Vivat.


avec Jean-Charles Aldaketa et Jean-Pierre Penaguin, ci-devant vicomte de Rocka Rolla, 
anniversaire BouBou Maldoror (d'après photo SARAH dB)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Le Palais Nibo & ses pensionnaires :

Cirque moderne, mené par la compagnie Les têtes en l'air, team bon esprit qui a le sens de l'art libre et sarcastique... Elle nous a fait  jouer à l'automne 2008, en clôture de son show . Lo Spider a composé la musique de leur vidéo, leur Monsieur Loyal tournait avec les TV Killers... on pourrait dire cirque rock'n'roll aussi.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

"Coup de bordure à Bitterfeld" (long métrage 2011)
Moan (Radio Campus) : d'autres choses à signaler en ce moment ?
Patrick : avec le Slow Motion Orchestra qui l'a composée, on est en train de faire la chanson du film de Yann Kerninon (essayiste, magicien, performer, etc) et Sébastien Lecordier, Paris-Zurich-Berlin sur les trace imaginaires de Dada (chez Atopic production). 
Lys : ... et je fais la musique du film, les parties instrumentales. Ce qui motive, c'est que Kerninon est un philosophe, on est assez d'accord avec ce qu'il raconte, la vie en opposition, la volonté de choisir d'autres voies... ; et puis se retrouver sur les traces du mouvement dada, qui m'a toujours passionnée, et faire de la musique sur un pareil film, c'est une superbe proposition.
Patrick : ce moyen métrage sera destiné aux chaînes du câble ou peut-être Arte, tourné en août-septembre 2008, avec un concert avant décembre à Bordeaux, pour capter les choeurs des protagonistes et les images live de la chanson que j'ai donc finie spécialement, "L'air de rien dans la tête". Elle servira, comme un gimmick symbolique, à stimuler l'effort du pédaleur, puisqu'ils fera ce périple à vélo (1500 km en 15 jours), en s'arrêtant dans des endroits chargés comme Verdun, avec en sus des éléments biographiques. 
Lys : mais c'est un drôle de sportif Kerninon, car il fait la route à coups de gros cigares et de calva. 
Patrick :... sans parler du dopage dans le milieu ! (sourire) 
 

En 2016, l'ami Yann K narre "L'odyssée du pingouin cannibale" jusque dans "Rock&Folk", avec une pertinence pour coucher; noir sur blanc, des traits qui nous ont parfois traversés... 
 

sélection du film au festival 2011 de Nyon

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
"Ce singe monté au ciel"
Revue de nouvelles des éditions Poussière, "Ce singe monté au ciel" a publié son second numéro 2008, après le recueil Bukowski qui donna lieu à une soirée à la Politique ; avec Good Old Days et notoires Kid Bombardos qui nous y ont invités,  d'où "Les Sélénites" sur le CD ("blues lunaire des Lee Hazlewood et Nancy Sinatra bordelais...", dixit Antoine Bardani) 

Auteur du livre "Fanzine", Olivier Martinelli dévoile un chapitre de sa seconde autofiction sentie, "Trafic", mettant en scène lesdits Bombardos à Bourges ; et avec lesquels il partage l'ultime titre. Entre autres pages et formations référentielles...

3ème numéro 2010 :
avec toujours Good Old Days, Kid Bombardos, Alex Rossi, des nouvelles de Olivier Martinelli, etc
plus Jean-Luc Manet et notre "Bloody Stockings" sur la compil' CD.
 

 
 
 
 
 
 
 
"LOUIS LIARD"
Le fanzine "Louis Liard" a choisi "Le bruit du canon", pour sa  compil' CD annuelle, "Bits & pieces", aux côtés de la scène du moment (et notamment de Corde Brève, duo du guitariste du Slow Motion Orchestra).



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
PHILIPPE CARRESSE
Outre un clip 2012 pour Lys & le Zombie Zoo, "Ma maison est un dimanche", on voit Lys & Patrick simplement porter le flambeau dans
"En écoutant l'ours", court métrage 2007 de Philippe Carresse.

Il a aussi filmé -mais gaffe au son caméra, le Slow Motion au festival Novart, shooté par Yod° en noir & blanc, 
tandis que Zacal avec Matthias Garrouste, zoomaient le groupe à la Fête de l'Huma 2008, 
et que Benjamin Pavone clichait, comme quelques semaines auparavant au festival Musicalarue
 


 

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Depuis, Philippe a demandé à Lys la musique de sa réalisation 2015, "L'homme à la montre" (ci-dessus) dans laquelle Patrick joue un magicien.


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
GAFFE AU SON CAMERA...

 
 
 

Dès le  concert inaugural au ciné Jean Vigo en 2007, pas mal d'images live ont été publiées du Scarzello & Lys slowmotion orchestra y compris sur sa pageYoutube
... jusqu'à une ultime prise au portable, à El Chicho en 2011.

+ "L'air de rien dans la tête" filmé en pleine ménagerie, et réalisé par Thomas Sinier son guitaro-compositeur.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


... dont notoirement celles de Carlos 3 D LIVE MUSIC au Saint-Ex :
"Les affameurs"
"cacahuètes, Mars & codéine", 
"La fée aux clochards"
"Le dernier des tailleurs de pierre"
"Aladin"
"Cyber... si bernés",
"Les Sélénites"
"L'air de rien dans la tête"
"Le bruit du canon"
"Une journée bête"
"Porno panda"
... qui se retrouvent en bonne compagnie avec James Leg, 
Thee Oh Sees, Kid Congo, Bloodshot Bill, BellRays .
James Leg, Johnny Walker and co... avec Carlos 3 DLiveMusic
(photo SARAH dB)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

BOUQUINS... SALUT A TOI LES COPAINS

Quelle joie "Le dico bordélique des Wampas", qui pointe une parution vintage de Patrick.
Et notre "Halte au confort" cité dans "J'ai tort d'avoir raison" du revigorant Rouzaud chez Scali : "A bas le confort, vive l'effort... Non mais, où il vont ? Romantiques !". 
Quant aux 40 ans du Gibus, ils méritaient bien un  "Savoir remonter les marches... " où, sous la houlette de Jean-William Thoury, Patrick cherche à se souvenir.

Plus l'anthologie bordelaise au Castor Astral, avec Denis Fouquet  immergé de1961 à 2006 et un Patrick "Face aux Camera..." Silens ; avec sur le DVD live, Les Standards, Stalag, Corbeaux du Reichstag, Art 314 plus, same player shoots again, notre "Halte au confort !" Et yeah-yeah, "... vive l'effort ! C'est l'ascétisme qui nous fascine, la réclusion dont on a besoin..." : un thème très annonciateur du Slow Motion, té.

Et ça continue en 2008, Radioactivity.fr a choisi le titre, pour figurer parmi l'une de ses sélections thématiques pointues.
 
 

 
 
 
 
 
Jean Rouzaud, "J'ai tort d'avoir raison"
Derrière un titre d'apparence léger, se cache la profondeur d'un multirécidiviste, animateur de Radio Nova. De "absurde" à "vieux jeunes", Rouzaud le Bazooka réunit 156 pensées véhémentes, qui agissent comme des antibiotiques sur les maux du monde moderne : portables, livres et déforestation, vannes obligatoires, etc. Le prédicateur excédé s'y révéle tour à tour moraliste dans le bon sens du terme, dialectique comme il se doit et amoureux de la vraie vie (travaux manuels compris). Tous y passent, des artistes conceptuels aux cumulards de la télé, des enfants tyrans aux critiques rock, pour mieux fustiger moult sortes de "machines à rétrécir". Ses coups de gueule radicaux de deux pages développent une sensibilité aussi rafraîchissante qu'anti-moutonnière, en rythme, jeux de sens et rimes ; parfaitement revigorant, car d'une tendre humanité réfléchie.
 

Busty, Manoeuvre, Thoury & Cie, "40 ans de rock au Gibus" 
De 67 à 95, les bands importants n'ont cessé de défiler au Gibus, qui fête son anniv' avec un beau livre. De Vince Taylor ou Pretty Things aux Damned et Heartbreakers (avant que Thunders n'y réside), en passant par Arno, Iggy, Pretenders, Matlock, Siouxsie, etc, tous y ont joué et se souviennent. Les Rita y firent leur première apparition, ainsi que la scène frenchy fin 70's-débuts 80's, de Métal U à Taxi Girl et La Mano, puis Bandits de Nice, Désaxés parisiens, Standards bordelais... 

La nouvelle scène parisienne va, grâce à "Rock&Folk", y tenir ses rendez-vous hebdos, fédérant Naast, Second Sex, Brats, Shades, etc, dans un mouvement à l'instar des anglo-saxons ; avec Patrick Eudeline comme parrain musicien et Nick Kent qui confirme. Ce livre d'images et d'échos a la saveur de l'évocation brute, sans pincettes ni nostalgie particulières, riche d'anecdotes jamais lues et d'un vécu fort débridé, qui s'est transmis de génération en génération, jusqu'à essaimer : "sans y avoir mis les pieds, des groupes font partie du truc, ont le look, jouent le même style cultivé, chacun dans sa ville, avec des bars qui font mini-Gibus..." Tchin !


 
 
 
 
 
 
 


 Et en 2010, arrive ce  collectif "Rock français", avec une ribambelle de perles, et pas seulement celles de Boubou Maldoror, le batteur de Strychnine, des Standards, de Gamine, etc... et de notre Poupée Barbue. 
Rien qu'un oeil sur la story Wild Child par son guitaro, elle vaut des points (et m'a ramené direct aux années Bad Losers, à Pigalle...)

Ce n'est d'ailleurs pas le seul book de l'année à réunir BB Maldoror & Patrick, puisque celui de Thierry Tuborg les portraitise tous deux, lors d'une virée au Fiacre du cru, au milieu d'une foultitude de figures hautes en vécu... 
Un thriller rock'n'roll frenchy et humainement senti, comme on aimerait en lire plus souvent, té. 

Quant à "La nuit ne dure pas" d'Olivier Martinelli, musicalement juste, profondément humain et d'une fine efficacité dans l'écriture, il fait partie de notre top 3 des livres électriques de la saison 2010-2011, et le must côté français.
Au passage, on s'y retrouve avec le Slow Motion, lors d'une réunion qui mit la banane, aux côtés de Good Old Days, Kid Bombardos et Minuscule Hey... hey !?
 
 
 
 
 

"... mon prochain roman « Une Légende »  raconte l’ascension improbable d’un jeune musicien qui a l’idée de reprendre en anglais des standards de la chanson française en les transformant en brûlots folk-rock. Bref, la maison d’édition (E-Fractions) souhaiterait intégrer la BO fictive du livre à la version numérique du roman 
(et aussi à la version papier sous forme de code de téléchargement… même si je l’espère sous forme de support physique). 
J’en viens donc au fait : participer au projet en adaptant l’un des morceaux de l’album
« THE BARDANIS » ".

Le Sweet Five a retouché ainsi un titre proposé par l'ami Olivier, devenu « Fuck Lucy Ewing ».


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Patrick avec STALINGRAD

photo : http://commeundoigt.propagande.org/
 

Mené un temps par les deux Thierry, Tuborg au chant agité  et Saltet à la basse Epiphone altière, Stalingrad chante "Tes six milliards d'ennemis" et avoue sa fascination pour Eva Ionesco dans "Rock'n'roll nymphette", qui narre une rencontre au Palace avec la gamine. Que l'auteur observait ensuite grandir, au fil des parutions dénudées dans les magazines. 
Leurs albums ont été publiés chez les précieux Julie Records, qui ont aussi produit Freddy Lynxx, Jeff Dahl, Kevin K entre autres bios de référence. "Les vieux punks (finissent toujours par payer)" a une petite mélodie insidieuse, et transpire le style Tuborg, pur vécu, pure vérité.

Le band de Montpellier invita Patrick pour  "Le dernier des tailleurs de pierres", parce que GrandClaude qui a inspiré l'hommage, a marqué... 
Punky Saltet en parle d'ailleurs dans l'un de ses bouquins, "Insoumission obligatoire"... un second s'intitule "Prenez-en de la haine"

Devenu chanteur du power trio, Punky Thierry nous salue sur un index final de l'album "Court et droit" ... puis portraitise la scène du cru ainsi que notre duo, sur un titre de l'album 2013, "Vivre tue"... et plus qu'un peu, jusqu'à l'explicite "Burdigala".
 
 
 
 
 

Le massacre des bébés skaï

 
 
 

Crucial sommet où tout se joue, Mont-de-Marsan  fait partie de notre ADN et l'ami Thierry Saltet  propulse dans un trip spatio-temporel total, parfait...
dans la poussière de l'arène punk, comme un sniff d'accélération historique, passionné et improvisé, frenchy, provincial et international, aux côtés de tous les sidérants protagonistes... sidérés à jamais par cet appel devenu universel.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Alain Feydri, "Les Kinks"
"Une histoire anglaise" est la seule bio française des Kinks. Son écriture corsetée fourmille d'infos, via une analyse stylistique ultrafine, de fan devenu pro (apparu dans le référentiel "Nineteen" 80's, Alain Feydri publie toujours dans les fanzines et les mensuels). Ici, il offre aux familiers du phare sixties, une approche  motivante pour se plonger dans la période la moins culte, les deux décennies de l'après 71. Pour ce band "qui aurait du mettre la clé sous la porte dès 65, si les relations humaines avaient un tant soit peu d'importance dans l'industrie" : àl'époque, un 45 tours tous les trois mois. 

Issus du nord londonien, d'une famille de sept enfants avec un père jardinier, les rapports extravagants des deux frangins Davies, en désunion permanente, coups compris, soulignent peu d'affinités en dehors de la passion musicale. Arrrogant et extraverti, le guitariste Dave se montre obsédé par le beau sexe, quand le chanteur Ray doute, aime le théâtre et la vie au foyer (les rôles vont s'inverser avec le temps). "You really got me " sort en 1964 : "fruste et rageur, exprimant toute la fureur exubérante d'une jeunesse qui n'attend qu'un pareil classique instantané" ; à côté de sublimes ballades à venir, "Sunny afternoon" et de titres aussi insidieux, maniéristes, qu'ambivalents à souhait, "Lola".
Le son innovant, le mélodisme abouti et la critique sentie des moeurs, les mènent vers des sommets d'exception, près des Stones, Beatles. Tandis que la disco internationale se révèle échevelée. L'incompréhension avec l'Amérikkke entraîne un repli identitaire, un temps leur force, puis une impasse. D'autant que la réputation chaotique live dure jusqu'au milieu 70. Repris par les Pretenders, les Kinks 90's finiront... sans label.
(epuisé chez Julie éditions, réédité dans la collection Castor music)


Pour quelques Cramps de plus...

L'érudit Feydri délivre-là une saga trépidante, aux savoureux éclairages de proches en proches. Les Cramps "ne font pas du rock, ce fourre-tout les indiffère, ils jouent du Rock'n'Roll. La nuance n'est pas anodine". La disparition du show-man Lux Interior, alors que le livre partait sous presses, rajoute en émotion à la story d'un groupe, "ayant fait de sa vie un parfait prolongement de de son expression artistique, à moins que ce ne soit l'inverse". Ces passeurs ès cultures déviantes, réhabilitèrent des artistes oubliés et influencèrent beaucoup. En signifiant aux instrumentistes : "on demande quelqu'un qui s'engage à fond ; on cherche un doigt de la main..."

Poison Ivy se révèle la guitariste exhibitionniste. En couple avec Lux, plus un batteur terrible et un guitariste frénétique qui changent au fil du temps, ils sont le "pur produit d'une Amérique qui met à l'honneur la culture trash, gardant du rock son aspect le plus primitif. Sur 30 ans de carrirère, pas un titre dont ils puissent avoir honte, ça frôle l'exceptionnel !" Ce qui éclaire le culte, allant avec une clé sonore qui réveille les 50's de Link Wray, Duane Eddy, Bo Diddley et les 60's garage punk enfouies, sans passéisme aucun. Burton, Tarentino et Bob l'Eponge l'ont bien pigé. Alors que tout commença en 1974, en développant une mystique électrique. "Ivy et Lux sont d'accords, le Rock'n'Roll est un monde bien plus vaste que de simples accords de guitares". Leur vision frétilla près de celles des Ramones et de Suicide. La disco illégale dépasse l'officielle, immense signe. On appela ça psychobilly, horror-rock, punkabilly... ça restera du Cramps, pure chair pur sang, sculpteurs ès frissons.
Alain Feydri, "Les Cramps, pour l'amour d'ivy" (epuisé chez Julie éditions, réédité au Camion Blanc).

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

TOUT LE MONDE SE SENT TRES VIVANT...

Une fois de plus dégusté.
Qu'est-ce qui stimule autant dans "L'Ordonnance"!?
D'avoir l'impression d'être à une réunion de potes, alors que je suis loin de les connaître tous ? 
Oui, mais chaque fois ce sont des préférés, Lady Coca-Cola, une "héroïne", Le dernier garçon sur Terre et l'oracle Brian Holden dans les précédents numéros. 

Et là, VDespentes sur... 19 pages, plus Marc Dufaud, Christian Eudeline et Ciao ! Manhattan. 
Le groupe de ce Feelgood que j'ai connu Bad Loser à Toulon, à la fin des 70's. Quand nous étions encore à nous compter sur les doigts d'une main. Et revu live au Glaz' Art l'an passé, chanter avec ce bon big band, aux croisements d'influences toutes vivantes. Flottant charismatiquement.
Ca m'avait fait super-plaisir. Tant dans le projet, cohérent, vibrant, à tête chercheuse, que dans le fait de voir Feelgood épanoui.

Et là, on lit des nouvelles de tous. Avec des découvertes à faire. De l'enthousiasme. Même eu le réflexe d'activiste d'en parler... Et puis m'suis dit que dans ses réponses, VDespentes and co avaient raison, comme OD tiens, et tous les autres, qui tchatchent, tchatent, et c'est mieux que tcherNet habile !
Pour défendre un truc perso, ça trouve ici son sens premier et immédiatement quelque utilité... en s'adressant aux concernés motivés. Bon.


Alors, dans Holy Curse retenu qu'il y a des connexions avec les BackSliders, et ces derniers, Havrais, ne têtent pas de la petite bière. L'interview de Ciao ! Manhattan est aussi intéressante que les autres, sincère, de l'intérieur du vécu, et l'on pourra pas trop dire (malgré la joyeuse effervescence teen R'n'R) que Paris regorge de lieux accueillants pour jouer...
Celle de VDespentes fouille sans forcer. On sent qu'elle a plaisir à raconter des trucs qu'elle ne dirait peut-être pas ailleurs, en tout cas pas comme ça. Tout le monde se sent très vivant dans "L'Ordo" !

Et puis tous nuancent. Dufaud sur la dope ne joue pas les super-cracs. Il sait de quoi il parle, fait pas l'irresponsable.
On sent donc du respect entre les lignes, entre les gens qui ont participé, donné de leur temps, Julien Z en tête (qui envoie quelques légitimes jettes, arc-boute son ton).
Christian Eudeline se montre pointu, passionné et souligne certains faits. C'est cool de le voir filer des points de vue tranchés, les siens quoi, pas un papier de plus.
Nous y sommes : on se rapproche du beat d'origine, du coeur.
Prescription à suivre.
 
 
 
 
 
 
 

EGONE :
mené par Laurent Bramardi,
auteur de contes hors du temps à l'écriture ciselée,
(son "Etrange Septembre" est une brilllante histoire, 
illustrée de véritables gravures façon XIXème),

Egone édite des ouvrages plus qu'étonnants,
des recueils de photos hors-normes, 
la belle revue disparue "Rose Noire",
et a permis de maquetter :
"A Rebrousse-Toi"
puis "Grand'Ire" de Lys.


 
 
 


 
 
 
 

PATRICK EUDELINE :
à propos de "A Rebrousse-Toi"format Real Player :
"... un bouquin étonnant, une longue lettre de haine àson ex, pas si fréquent que ça dans la littérature ; il se passe un truc, c'est vraiment bien !"
(entretien avec feu l'Opéra des Dieux, sur radio Campus)

 
 
 
 


 
 

WONKY MONKEES-JAKES

deux fleurons de la scène électrique bordelaise ; avec le guitariste OD qui jouait dans les deux, et la rythmique des Wonky, une rafale de titres R'n'R au répertoire de Scarzello & Lys  + des ballades sombres = "De bon matin en robe du soir..." , cd 2005 (photo : balance avec Sam, Arnault, Pascal & Cyril)

 

 
 

 

 
GALERIE :

on trouve déjà moult échantillons -bijoux, peintures, dessins, sculptures- signés Lys Reygor un peu partout sur nos pages, et outre les siennes pleines des bizarreries poétiques d'une touche-à-tout : 
-"Super bien ton site ! On dirait qu'il est parfumé, si tu vois ce que je veux dire... Bises" 
Luc "from Total Heaven to "La Charcuterie" 
(44 Camille Sauvageau street, Bordeaux) 

... sa  collection de Parures Aliens illustre les liens, se poursuivant dans le catalogue
 
 

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... partagé avec celui de Patrick Scarzello
 -un toast à Phlacoste, qui initia ce site en 1999
 
On doit à l'asso AllezLesFilles l'ouverture de Daniel Darc en tournée "Rêve-coeur"... qui ne connaît Francis et les siens !? 
A leur affiche 2016, Les Olivensteins +  Le Club en ouverture, qui invite Patrick le temps d'un duo, "Ca démonte la crème (lorsqu'on manque de veine)". 
 
 
 
 

from Les SCURS... to Le Club

Les Scurs ou une vie d'amitié... premières démos bordelaises grâce à eux et un live au Jimmy entre autres, puis l'album avec Dany Boy, etc
Lors d'un gig 2010 avec le Slow Motion, deux de ces derniers, le bassiset Cutz et le guitariste Xavier Barea (compositeur pour Patrick de "La clope" et "Pigalle/pey-Berland"),  plus Gilbert from Depression, renouent avec l'éléctricité à belles guitares Hofner et Framus, choeurs fournis, horizon pop 
cultivé : Le Club ; et en français, té. 

Acoquinés depuis avec le batteur Micky, ils publient en 2015 un premier CD, invitant Les sTz à leur release-party.
Patrick chante avec Cutz "Ca passe crème" écrit pour leur répertoire, et reprend avec Le Club "La tête à l'envers" des Playboys.
 

 
 

THE FILM

Bon, ça devient rare qu'un groupe nous parle à la prime écoute, comme ce  fut le cas avec la démo de The Film ; on est fissa allés les voir... Rencontrés peu avant la sortie du premier album, fortiche, revus live à plusieurs reprises, ça étincelait.
Ils nous ont invités à jouer avec eux début 2006 et Benjamin Lebeau a enregistré"Les coups", version La Poupée Barbue pour le spécial 20 ans d'"Abus Dangereux".
"Eve Future" a été écrit grâce à l'une de ses musiques ; titre de Villiers-De-L'Isle-Adam, et bien sûr hommage à Eve Adrien.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
JACK SIGURSON :
notre défricheur web au long cours sur nos sites, qui a tenu un journal narcissique et délirant des actualités, est aussi romancier enquêteur paranormal, créateur d'une histoire de lutins facétieux... A rencontrer sur un salon, autour de "L'Effeuillée" qu'il édita, ou sur moult forums.
Grâce à lui, et à ce cher Géant Vert (auteur pour Parabellum et de "Casse-Bonbons", de volumes sentis sur Pistols et  singles punk... vu live en groupe au Confort Moderne) on a été site du mois dans un "Rock and Folk" 2002.
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
LINA :
chante sur des textes et des compos de Yves Coronados Calvez, qui nous a signé "Le hoquet", un instrumental de caractère, sur La Reine Gore.
Patrick est l'auteur de "Redevenir Modeste", qui donne son titre au second album 90's de Lina, paru aussi en Allemagne, en Espagne sur Apricot Records, et sur des compilations mexicaines.
 

 
 
 
 
 
 
BRUCE  MILPIED :

"Sud-Ouest" 2015 
 
 
 
 

Entre des photo-reportages sur les quais de Bordeaux ou à l'étranger, l' oeil précis de Bruce Milpied a saisi la scène R'n'R actuelle, l'internationale jazz ou impro, et suivi pas mal de nos activités au fil des ans. 
En nous habituant à l'exigence de ses visions, qui captent. 

Son style relève de nombreux parti-pris, noir-blanc, goût des préparatifs, déclics inspirés qui arrêtent le temps, plutôt que scènes live agitées... 

Orné d'un texte de Philippe Méziat, on croise dans son premier opuscule des figures, tel le batteur Didier Lasserre, façon réunion d'esthètes enluminés. 
En toute logique, on retrouve son univers sur un site graphiquement riche.


 
 
 

 


 
 
 
 
 http://paris70.free.fr
pour retrouver beaucoup du beau Paris d'alors...
 


 

"Minimum Rock'n'Roll"
de la passion et de l'érudition, avec des figures de tout temps et de partout, dans le premier numéro "Rouflaquettes ! Poils de torse ! Cheveux à chouchoux !" avec, aux côtés de Marie-Pierre Bonniol en visite fun chez Rock Hair : F.J. Ossang (MKB), Eric Débris (Metal Urbain), Tav Falco (Pantherburns), Christian Eudeline et plein d'autres, pas moins obsédés, ni moins intéressants, Patrice Caillet du label "Bricolage" et son discographisme, Dominique Grimaud à l'origine de la revue qui a marqué "Un certain rock (?) français", and more, more, more, avec dessins et photos... 

+ les anecdotes de Patrick dans "Epilez-moi ce soir !"
 

 
 

Patrick by Patrick Hitte, pin up painter
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


"ON THE ROCKS"
Distribué dans les villes du pays et à Bruxelles, "On the rocks" a de la gueule. Ce "magazine de culture rock éthiqueté fanzine", en 72 pages sur papier glacé au format 45 tours, se voit publié par une squad entre Marseille, Paris et Bordeaux. Et mené par MattOdliz, qui signent pas mal de textes et interventions (... depuis, Matt se retrouve Rewinder après son soutien dans le Zombie Zoo, et  Odliz electric traducer). "Sur les traces du hobo", cohabitent Johnny Cash pour sa story BD et Sonny Rollins suivi en concert, des photos Lux Interior, Dolls et Bashung live, "Performance" en DVD à côté de Miles en expo récente. Et si l'on rencontre longuement Moriarty, on se gausse de juste des postures d'un Charlie Winston...

Avec des écritures à la langue pas dupe, les auteurs se cherchent des roues libres de forme. Un court journal, "Amerrissage forcé à Cassis", ne manque ni d'esprit ni de références... jeunesse vibrante, feelings cultivés (John Lee Hooker en enregistrement), parti-pris engageants avec interview du lieu-label du sud-est, Lollipop, trips variés dont une virée à Frisco.

"On the rocks" semble poser au rock'n'roll, où à tous ceux que cela concerne aujourd'hui, la même question qu'au jazz : "pourquoi cette musique jadis canaille, du diable, au prix d'une reconnaissance légitime, s'est fait exfolier comme une malheureuse" ?


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

"ABUS DANGEREUX"
des traits de vérité sur la création et sur ce que ça fait, sur la solidarité électrique (from l'historique Alain Feydri to the jeunot Jonathan Hénault en pasant par le discret mais précis Luc Ardilouze, etc), ses flashes et courts-circuits, sur beaucoup de ce qu'on aimera toujours...

+ chronique du Slow Motion Orchestra dans le numéro d'été 2008 et du maxi vinyle dans celui de 2010, tandis que les disques et livres Le Récif se retrouvent en distribution sur le catalogue Vicious Circle  et qu'"Une journée bête" live, apparaît sur la page vidéo.
"Rebeu rebelle"enfin, sur le CD d'un numéro 2012, avec une chronique de l'album.

 
 
 
 
 

"Le bruit du canon", "cacahuètes, Mars &codéine" avec La Poupée Barbue, sur Some news about asymptotic people in hyperactivity...

et une reprise pour les 20 ans d'"Abus Dangereux".
 

 
 
 
 
 
 
 

from Gamine to Thierry SABIR :
auteur-compositeur pop frenchy, en groupe durant les 90's, Thierry Sabir enregistre depuis 2006 avec le bassiste et le guitariste de Gamine (ledit Paco Rodriguez, évidemment à la réalisation...), suite à leur transe ambient psyché,Sitarsonic, en live et sur une compil' 05. 
Tandis que le volume 2004 d'inédits en CD de Gamine, a été masterisé par les bons soins de Thierry. 
"Gamine revisité" compte tous les titres publiés par le groupe en indé, avant l'époque Barclay (dont "Couloirs", morceau prévu sur vinyle souple pour figurer, à l'initiative de Patrick, dans un numéro spécial de "On Est Pas Des Sauvages"... proprement disparu dans l'espace-temps lors de la fabrication). 

Cela n'étonnera guère que Sabir reprenne "Voilà les anges" -en compagnie donc de la moitié de Gamine et de deux figures à la Strychnine du cru (devenus Beach Lovers), pour une réappropriation groovy avec sitar, proprement... Rachid Taha-esque, encore inédite.

Sur son solo album "Apollopop" 2008, il interprète des titres de Patrick ("Pas vraiment Claire", "Jamais plus rien", "Laurence des transparences"), après avoir co-réalisé "Les Armées de Verre Soufflé", fait quelques prises pour "La Reine Gore", et nous avoir initiés à la geste du... minidisc-jockey.

 On le retrouve logiquement partie prenante de la session 2013 du chanteur Paul Felix from Gamine... et de son retour au festival Bordeaux Rock 2014.
 


avec Paul Felix et Thierry Sabir (photo SARAH dB)

 
 
 

" Apollopop" (Art Pop/La Baleine) 
      ... À bord de son vaisseau Apollopop, Thierry Sabir nous propose un décollage à rebrousse temps pour une séquence nostalgie à la bordelaise. Épaulé par quelques-unes des figures historiques de la scène pop rock locale (Paco Rodriguez de Gamine, Pascal Garmendia), Sabir nous ramène deux bonnes décennies en arrière, pour convoquer les fantômes de quelques gloires trop vite oubliées nommées Strychnine et surtout Gamine, le temps d’une reprise fidèle et convaincante du principal tube du groupe : Voilà Les Anges. Ces chérubins vieillissants redescendent donc sur terre pour reprendre du service. Grâce au ciel, le savoir-faire de cette bande de quadras est demeuré intact. Des mélodies girondes, une poignée de chansons brillantes et efficaces (À Quoi Tu Penses ? et ses résonances plus New Order que nature, Entre Vous Et Moi et ses guitares taillées dans un cristal byrdsien) : voilà de quoi donner la leçon à tous les usurpateurs de la pop à la française... 
      Matthieu Grunfeld ••••°°, "Magic" juillet 2008
 
 
 
 
 


Patrick avec Paul "gamine" Felix et Luc Robène from Strychnine,
jam anniversaire Boubou Maldoror (photo SARAH dB)

 
Et en 2015, Thierry Sabir avance son deuxième opus, avec moult nouvelles paroles de Patrick.
 
 
 

"L'INTERDIT"

un site du nord très libertaire ; la regrettée Alias avait notamment su nous faire connaître Claude Cahun, l'égérie surréaliste... 

On retrouve dans quelques archives les sweet Marie France, Never mind PE, ultraPaca, Alain K, Over DD, rare Lafayette, Jean Néplin & Patrick pas moins... (avec aussi un éloge à Dustan ; cf. ci-dessous)
 


 
 
 
 
 
 

du sang pour GUILLAUME  DUSTAN (2005):

Dustan a incarné la dernière rupture. Celle des 90’s enfin agonisantes & l’avènement du millénaire. Oui, il se trouvait enfin un auteur pour se hisser à la hauteur des plus pertinents punk writers, capable de conjuguer vécu, subversion & style… Un écrivain dont les pages branchaient plus que n’importe quelle chronique de disque, capable de nous faire lire sa descente aux chiottes d’une quelconque boîte house, et trouver ça furieusement intéressant. Sans parler de la pensée et des licences de forme ! (de " Do it " au SMS, en passant par politique, lit et rature & avant-gardes...) C’est bien simple, Dustan est vite devenu comme un absolu qui réunissait toutes les classes A (la passion Ann Scott + la martyre Angot + le mystique Adrien++++++++++)

Longtemps, ce ne fut pourtant que l’un de ces auteurs dont parlait "Technikart " -qui le mettait en couv’. La musique continuait à occuper toute la place… Et puis, après avoir lu des pages publiées intégralement en ligne, " Génie Divin " m’a soufflé. Tout dévorant/dévoré, exalté par l’exaltant. " Nicolas Pages" demeurera sans doute mon préféré, le plus total romantique, le plus construit disent les critiques qui lui ont donné le prix de Flore. L’ironie d’avoir proféré, à propos du trop prophétique " Dernier roman " 2004, qu’il paraissait infiniment plus vivant que ses pairs... Comme l’évident compliment ultime à lui faire. Parce que Dustan couchait sur le papier, tressautait et étincelait. Avec cet abyssal talent vif, son écorchure en armures, reliée en volumes aux titres parfaits de simplicité : " Je sors ce soir ", " Dans ma chambre ", " Plus fort que moi " ; ou " LXIR " plus exercice de style. 

Et si j’ai pleuré, c’est qu’il manque des chapitres à son histoire... même les copains pédés avaient l’air de moins l’apprécier que moi. Controversé jusque dans ces autres dimensions qu’il entrouvrait, il racontait depuis quelque temps comment tout le monde l’avait lâché, bougonnait, exilé en province, revenu à un job adulte, ne sachant trop comment allait perdurer sa plume… De culculte, divin Dustan aurait dû finir Antéchrist superpopulaire. Voilà l’injustice de sa fin. Comme, peu ou prou, n’importe quel artiste important ! ? On prête toujours le flanc à parler soi-même de conspiration… mais imagine-t-on celle de ceux qui ne l’ont pas lu, pas reçu, pas plus aimé ? 

Michael Sebban qui l’a sollicité pour des remixes de nouvelles, lâchait : " T’as qu’à l’inviter à une signature à la Mauvaise Réputation, il viendra ! " Pas groupie, je pensais avoir d’autres chattes à lécher. Et là, devant sa pile de sublimations, parues chez P.O.L., Balland (où il a tenu la collec’ gay et lesbienne sans précédent " Le Rayon "), Flammarion... petits sarcophages de bareback-room agitateur… 
Relayé par le site des " Interdits ", mon éloge avait fait réagir : " On ne peut vouloir frayer avec un être pareil ! " -Oooh sorry, not tonight, Tampax".

A la télé ce soir d’octobre 2005 de sad news, des petits chanteurs disaient qu’ils allaient le lire, c’était la réaction. Bien sûr… 
L’une des raisons qui galvanisent en pensant à Johnny Mallarmé, c’est qu’il a été réédité, largement reconnu et maintenant comme musicien… de son vivant !
J'aurais tant aimé être intimidé en rencontrant Dustan, the Wild One. 
 
 
 

 

 
 
 
 
 

NIGHT-FIGHTEUSE...

Modèle symboliste et night-fighteuse modèle, Raphaëlle expédiait avec AMP Picture, la newsletter la plus touchive de Paname. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
assoBordeaux rock :

 
 
 
 
 
 
 

Composée surtout d'accompagnateurs de la scène locale et de quelques musiciens -d'avant Mont-de Marsan à maintenant, cette asso a publié la double compile "1977-87", sur laquelle figure "La Clope" et qui réunit quasi tous les groupes d'alors. 


Puis suscité la reformation de Stalag, Standards, Les Corbeaux du Reichstag, etc, lors d'un live 2005 à guichets fermés, où l'on jouait notre actualité. 
"Halte au confort" se retrouve ainsi sur le DVD live de Richard Berthou, tirage limité qui accompagne le livre "Bordeaux Rock(s)", par Denis Fouquet. 
En 2007 elle a publié la rétro '"1988-98" sur laquelle apparaît "Le chaînon manqué" de Des Claques
 

Grâce à un Valstar Lover et autres sympathisants, elle a soutenu la sortie de "De bon matin en robe du soir..."
Dans le même temps et même s'il n'a pas participé aux choix, elle a réalisé à partir de la scène 2006, l'idée de Patrick de compiles d'aujourd'hui.
"Journée bête" en version Slow Motion se retrouve sur la compile 2011, entre autres hommage en collectif live à Daho, et participations aux soirées festivalières organisées depuis par l'asso. 

Dont "Fier de ne rien faire (enfin)", au festival Bordeaux Rock 2014.
 
 


 
 
 
 
 
 
 
Installation aléatoire...
FROM BACKSTAGE  TO BACKROOM,
the P.Sz. Freak-Club :
live & portraits : Marianne FAITHFULL //  KID CONGO POWERS // SEX PISTOLS // Les PLAYBOYS // 
THE TROGGS  // "En ville avec WILLLY DE VILLE" // Gilles TANDY // Steve MACKAY, etc

lectures : Jean-Paul BOURRE // des Ethers échange avec Virginie DESPENTES // Didier LESTRADE // Marc DUFAUD // Marie FRANCE // Art SPIEGELMAN, etc


 
 
 
 

LE PETIT SAINT-JAMES

C'était l'un de ces étés plombés des 80's, et comme souvent, j'étais raide (... financièrement). 
Après avoir programmé des concerts où j'allais -l'axe Little Bob/Art 314, Jean-Pierre Fy proposa de m'occuper. Sauf que "Le Petit Saint-James" était alors un sex-shop... Et le plus fun : se situait en face d'une église classée historique à Bordeaux... devenue rendez-vous des ultracathos.

Bon, je n'ai jamais regretté mon initiation -même si gros plans/pasglop !, pasglop !, ni la tripotée de copines qui venaient voir ledit JP, et pas non plus oublié le gun sous le comptoir (un peu comme dans une chanson de TG, quand DDarc se baladait au Rose Bonbon avec un polar à la main...)
Bref, j'ai tenu la boutique, devenue depuis une librairie absolument unique, "musée de la femme sur papier" avec des rayons à vous estomaquer Pierre Lescure qui s'y approvisionnait, l'éditeur JP Faur du "Regard moderne" avec qui l'on parlait des Cramps, ou Pierre Carles souvent de passage dans le lieu, 'cause originaire de la région. Même Phil Man m'a-t-on dit...

Fy n'a pas changé, franc-tireur toujours prêt à dégommer ce qui peut le défriser...
Et l'endroit vaut le coup d'oeil : des lampes d'époque avec des girls qui tournent en fonction de la chaleur dégagée, des piles de revues introuvables, des monceaux de bouquins aux couv' pin-up, des BD cochonnes, des photos rares de Molinier, Berquet, etc, une incroyable mine.
Comme Gainsbourg qui s'était déniaisé ainsi, "Paris Hollywood" reste la grande trouvaille (plus que la gracieuse Lahaie en K7, ou même que Betty Page que je connaissais déjà via le RnR).
Mais souvent, j'pense encore au Petit Saint-James pour faire un cadeau. 
On n'est jaaamais déçu d'la visite !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

"Parmi les habituels suspects ..."
 
 
 
 
Didier DDDuyats ("Cafzic") : écrire dans "Rock&Folk", ce fut une envie, un besoin, un plaisir ou autre chose encore ?

Patrick : "Rock&Folk" est une éternelle New Church pour ses Lords, sur les bancs de laquelle j'ai volontiers été amené à poser un flyer, pour un festival de la scène du cru. 
Dans la foulée et à travers ses vitraux, j'ai à plaisir observé une "Mauvaise étoile", qui fait chaud au coeur de la (sa)voir briller. 
Depuis un certain mois d'août où Elvis est monté dans  sa long black limousine, je me rends à la messe à la première heure tous les 15 du mois, tel un pauvre pénitent qui, à chaque fois, se dit qu'il ne connaît pas même un demi-pet de lapin aux mystères de la foi. 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Didier DDD, le multiple

"On bombait nos repentirs... eux ne pensaient qu'à servir" 

 
 
 

 

 
 
 
en 3 albums-CD : "La Reine Gore" (2002),
"De bon matin en robe du soir" (2005),

Scarzello & Lys slowmotion orchestra (2012)
 
 
 
 
 
 
 

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Patrick Scarzello